Leur origine remonte au Moyen-âge, leur nom vient du fait qu’ils subissent deux cuissons : d’abord, ébouillantés, ils sont ensuite cuits au four.
A Paris, dans le quartier de Saint-Germain-des-Près, une rue porte ce nom.
« Elle porte ce nom en raison de la forme triangulaire du groupe de maisons qui la bordait et qui avait la forme d’une pâtisserie appelée « échaudé1 » »
Très appréciés dans notre partie de l’Aveyron, le Ségala, je vous livre aujourd’hui ma recette.
250g de farine, 5g d’anis, 40g d’eau, 30g de sucre, 5g de levure, 5g de sel, 1 œuf, 50g de beurre.
Dans la cuve d’un batteur (ou à la main), mélanger la farine et la levure, ajouter, le sel, l’anis, le sucre et le beurre coupé en tout petit morceaux, bien amalgamer. Ajouter l’eau et l’œuf. Vous devez obtenir une pâte homogène et souple. Laisser reposer 30 minutes.
Étaler la pâte (2 à 3 mm d’épaisseur) et à l’aide d’un emporte pièce de 7 ou 8 cm (ou d’un verre) découper des disques. Façonner ces disques en forme de tricorne. Les plonger par groupes de 3 ou 4 dans de l’eau bouillante,. Dès qu’ils remontent à la surface, les déposer sur une plaque à pâtisserie, les dorer à l’aide d’un jaune d’œuf, les cuire 20 à 25 mn à 180° th (6/7). Le mieux est de les déguster encore tiède.